Bien le bonjour à tous.
Puisqu'il est coutume de se présenter dans vos contrées (chez nous les nains, on ne se présente qu'après avoir combattus ensemble en général), je vais vous conter un petit bout de mon histoire. Je suis issue d'une grande famille de guerriers, ayant maintes et maintes fois prouvé leur bravoure et leur loyauté envers nos alliés. A la fin de la guerre contre la légion ardente, mes parents et moi-même partîmes nous installer à Forgefer.
Dans la citée naine, une seule sorte de gens attiraient mes yeux: les guerriers. J'étais aux anges en voyant déambuler mes compatriotes, mais aussi les humains, les draëneis et les gnomes (et aussi les elfes, mais ça je ne l'avouerais jamais) qui portaient toujours de plus belles et lourdes armures, et de plus tranchantes ou assomantes armes. Je me faisais tous les jours le même film dans ma tête : un de ces jours, je partirais de Forgefer et n’en reviendrais qu’auréolé de gloire. Ma hache portera un nom qui à sa seule évocation fera trembler mes plus impitoyables ennemies.
Alors que je n’y croyais plus, l’occasion révée se présenta. Je devais livrer un paquet à Thelsamar, au péril de ma vie (bon, les périls n’étaient pas si énormes que ça, mais pour une première aventure ça en jette). Là-bas, je fis connaissance de deux humains : Alathir le voleur et une paladine se faisant appeler Boom. De fils en aiguilles, nous sommes devenus compagnons de routes, engrangeant les combats et l’expérience par la même occasion. Mes poches se remplissaient elles-aussi, et j’ai pu troquer la vieille hache émoussée de ma grand-tante contre un modèle bien plus saillant et plus maniables (car ce n’était plus du bois que je coupais, et les têtes des ennemies ne valent que si elles sont tranchées avec tout le respect qui leur est dû). Je m'exerçais aussi au minage, comme tout nain qui se respecte.
Puis vint le temps de l’ennuie, ayant rendus service à tout Dun Morogh, nous fûmes pris au dépourvus (et la bise qui souffle continuellement sur les terres naines commençait à me chauffer sévère, enfin…c’est une métaphore). Mes amis décidèrent de rentrer à Hurlevent, et je les ais donc suivis. Ma barbe était toute ébouriffée lorsque je suis descendu de cet engin diabolique appelé Tram. Alathir nous quitta pour un quelconque larcin (en fait, c’était quelqu’un en qui on ne pouvait pas avoir confiance) et Boom se mit en quette d’obtenir la grandiloquente et pompeuse « Lumière de la vertue ».
Laché par mes seuls connaissances dans ce monde trop grand pour moi, j’avais bonne mine, seul, au milieu de ces grands bonhommes qui couraient dans tous les sens. Mais je sympathisait vite avec une démoniste du nom de Zorya, qui me proposa d’entrer dans sa guilde. M’étant plusieurs fois imaginé faisant partit d’une de ces grandes confréries aux nom valeureux, le choix fut vite fait. A présent, je parfais mon apprentissage de l’art de la guerre en espérant être vite utile pour la guilde.
[La suite bientôt ^^]